Notre groupe est victime d’une attaque informatique d’ampleur. Certains d’entre nous ont été invités à rentrer et rester chez eux vendredi après-midi et aujourd’hui et d’autres pourraient l’être.
La direction invoquerait un cas de force majeure pour imposer la prise de congés payés et/ou ATT. Elle semble faire marche arrière, mais pourrait être tenté de l’invoquer à nouveau si la situation devait perdurer. Nous contestons cette position. En effet la force majeure doit être extérieure, imprévisible et irrésistible. Or la cour d’appel de Paris, dans un arrêt du 7 juillet 2020 a jugé qu’une attaque informatique n’est pas un cas de force majeure. Par ailleurs, les économies, à tous les niveaux, qui ont impacté notre service informatique, rendent cette attaque prévisible. Des moyens investis auraient pu permettre d’en contenir la portée. Ce n’est donc pas un cas de force majeure.
Il appartient à l’employeur de fournir un outil de travail fonctionnel. Ce n’est pas aux salariés de payer leurs décisions économiques douteuses. L’employeur ne peut donc pas imposer des jours de congés/ATT/récup.
Une réunion est prévue ce jour à 16h entre les organisations syndicales et la direction. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.
N’hésitez pas à contacter vos représentants CGT !