Vous trouverez en lien le numéro de juin de la gazette.
Sommaire :
- Focus sur la sécheresse.
- Évolution des amplitudes horaires dans les Antilles.
- La DPO y perd au profit de la DPC.
- Point marketing.
- Les infos de la CGT.
- Les questions diverses de vos élus préférés.
Bonne lecture
Les questions diverses :
1/ À la suite du changement du matériel informatique dans les centres de gestion, le casque SENNHEISER ne semble pas compatible. Il s’ensuit de nombreuses coupures d’appels, fermeture intempestive du Softphone, voire claquements dans les écouteurs, qui peuvent s’avérer douloureux. Un remplacement de ces casques est-il prévu ?
Le problème est bien identifié par la direction informatique, des tests sont en cours. Des solutions seront apportées par la suite. Mais nous n’en saurons pas plus, tant sur le problème que sur la solution éventuelle et son test, ni même sur les délais. Dans l’attente, nous invitons les salariés concernés à signaler tout dysfonctionnement auprès du manager.
2/ Est-ce que les journées d’intégration de CRC aux visites d’experts peuvent être remises au goût du jour ? Elles sont le moyen d’éviter le risque qu’à la longue les CRC ne considèrent les dossiers que de manière théorique et en arrivent à oublier le désarroi des personnes qui subissent un sinistre. Elles sont donc un moyen important de participer au maintien de l’implication des équipes autrement que par des objectifs de gré à gré ou autre DIMCO
Ce n’est possible que dans le cadre d’un projet professionnel. Pour ce qui est de la sensibilisation de tous les salariés à la réalité du sinistre, nous repasserons ou attendrons que ceux-ci subissent d’eux-mêmes un incendie ou un dégât des eaux…
3/ Il est constaté de grosses difficultés de recrutement aux postes de CRC dans les grandes villes, et notamment à Paris. La raison principale en est la faiblesse des salaires proposés. Les élus CGT préconisent que cette fonction soit basculée en classe 4 comme c’était le cas auparavant, ce qui permettra à l’employeur de se positionner plus confortablement sur le marché concurrentiel de l’emploi.
Nos interlocuteurs refusent de rentrer dans ce débat au motif qu’il ne s’agit pas d’une question, mais d’une revendication. Évitons les sujets qui fâchent…
4/ Lors d’une visite sur le plateau de gestion IRD situé depuis peu à Montparnasse, les élus CGT se sont étonnés de voir un téléviseur affichant les flux téléphoniques des CMI dans la salle de pause-déjeuner commune au CMI et au centre d’expertise. Les élus CGT se demandent en quoi l’employeur trouve son intérêt à communiquer le niveau des flux téléphoniques des CMI à des salariés d’un centre d’expertise, voire à des salariés d’un CMI qui sont en pause déjeuner et qui n’en ont donc rien à faire au moment de leur repas.
Là aussi, absence de réponse au motif qu’il ne s’agit pas d’une question, mais d’une réflexion. Nous nous appliquerons donc, à l’avenir, à utiliser uniquement la forme interrogative dans cette rubrique… On nous informe cependant que la demande a été transmise à la direction métier.
5/ Pourquoi est-ce la note globale du questionnaire de satisfaction qui est retenue dans le calcul de la P3CO ? Pourquoi n’est-ce pas uniquement la note concernant l’interlocuteur ?
Toujours pas de réponse au motif qu’il s’agit d’une question relevant du CSEC COVEA. De ce fait, nous transmettons cette doléance à nos amis siégeant dans cette instance.
6/ Restrictions budgétaires – Une situation paradoxale à clarifier :
Au sein de la DSIN (informatique), et plus particulièrement sur les activités projets, les restrictions budgétaires atteignent un niveau critique. Les contrats de prestation sont non renouvelés, tandis que les équipes internes, bien que toujours rémunérées, se retrouvent sous-utilisées.
Cette situation révèle une incohérence majeure : on cherche à réduire les coûts tout en maintenant des ressources inactives, ce qui va à l’encontre de toute logique économique. Les managers, pris en étau, doivent déployer des efforts considérables pour inventer des solutions et maintenir l’engagement des équipes dans ce contexte paradoxal.
Deux questions clés se posent :
– Cette baisse d’activité est-elle répartie de manière équitable entre les différentes marques, ou certaines sont-elles plus impactées que d’autres ?
– Quelles actions correctrices sont envisagées pour rétablir une cohérence entre la gestion budgétaire et l’utilisation des ressources internes ?
Merci pour vos éclairages et orientations sur ces points.
Encore un sujet relevant du CSEC. Ils vont avoir du boulot, les copains de l’instance…
7/ Il a été signalé qu’au retour d’arrêt de maladie, les salariés ont un entretien avec des questions indiscrètes et déstabilisantes sur la raison de l’arrêt. Ils en ressortent à priori bien secoués. Une sorte d’étude terrain arrive dans le cadre du programme CARE pour comprendre les causes de l’absentéisme au sein de plusieurs centres DCRC.
Des ateliers collectifs auxquels des salariés, sélectionnés au hasard, seront invités à participer, le tout animé par un cabinet extérieur.
Les entretiens de ré accueil suite à un arrêt maladie sont-ils gérés par les managers directs ou les RRH ?
Suite à des remontées de salariés, nous rappelons que les interrogations visant à connaître la pathologie sont interdites.
Les ateliers CARE comprenant des salariés tirés au hasard pour y participer, ont-ils fait l’objet d’une présentation en instance ?
Les ateliers CARE ont été présentés en CSEC en mai 2025. L’entretien de réaccueil est uniquement à la main du manager.
Aucune information ou précision ne nous est apportée quant au contenu de cet entretien et à d’éventuels abus concernant les questions posées au salarié subissant l’épreuve. Si celui-ci a subi un interrogatoire inapproprié, qu’il n’hésite surtout pas à nous solliciter.
8/ Comment poser des congés sans solde, quel est le délai de prévenance et quel est le maximum de temps accordé ? quelles sont les modalités de retour du salarié ?
Un congé sabbatique est possible dans une durée de 6 mois au minimum. Mais l’entreprise accepte de valider une durée moindre au cas par cas, sur décision managériale et selon le projet initié.
9/ Lorsque des journées de grève sont annoncées, avec difficultés éventuelles dans les transports en commun qui en découlent, certains managers proposent aux salariés non-grévistes la possibilité de télétravailler le jeudi de grève (alors que le jeudi est habituellement proscrit en TLT). Toutefois, ils obligent les salariés concernés à piocher dans leurs TLT « flexibles » ; à quoi sert à ce moment-là la rubrique TLT exceptionnel grève ? De plus, comment font les CRC qui sont en formule en TLT fixe ?
Nous sommes renvoyés au chapitre 8 de l’accord de télétravail : le salarié concerné doit d’abord poser des jours de télétravail habituel flexible, ou déplacer un jour de télétravail régulier. Si ces jours de télétravail habituel ont déjà été posés dans la semaine, alors il sera possible d’utiliser les TLT grève.