À l’image d’une grande majorité d’assureurs santé, notre prestataire Klesia a manifesté sa volonté d’augmenter les cotisations. Les conditions de renouvellement proposées par Klesia étaient, au départ, de +6,4% sur les cotisations prévoyance et +11,1% sur les cotisations santé.
Après discussions, la direction présente aujourd’hui un projet d’augmentation du taux de cotisation de + 2,5 % sur la partie prévoyance et de 5% sur la partie santé, quelle que soit l’évolution du PMSS.
Cette proposition n’est possible qu’avec une baisse de certaines garanties qui représenteraient un coût important, selon les éléments apportés par Klesia lors du renouvellement.
Limiter l’augmentation des cotisations santé à 5 % permet à la direction d’échapper à une négociation sur le sujet avec les organisations syndicales ; un simple avis consultatif du CSEC étant requis sur le projet.
En procédant de la sorte, la direction met le doigt dans l’engrenage de la baisse des garanties en ouvrant la discussion sur leur bien-fondé.
Les chambres individuelles ne se résument pas à une question de confort. Nous attirons notamment l’attention sur le secteur psychiatrique susceptible de concerner les salariés de Covea dont certains peuvent être soumis à des conditions de travail les exposants à des épuisements professionnels.
Sur l’orthodontie, là encore, tout n’est pas question que d’esthétisme et de confort.
Enfin, réduire la prise en charge de la pharmacie prescrite non remboursée par la Sécurité sociale peut à l’avenir engendrer un coût non négligeable de reste à charge pour les salariés ; le nombre de médicaments concernés ne pouvant qu’évoluer à la hausse.
La CGT ne cesse de dénoncer le démantèlement du système de financement de la Sécurité sociale à laquelle COVEA participe via son système de rémunération basée en partie sur des montants non soumis à cotisations sociales.
N’aurait-il pas été préférable de maintenir les garanties au niveau actuel en concédant une augmentation sensible, laquelle aurait même pu être neutralisée pour les salariés par une modification de la répartition entre employeur et salarié.
Les représentants syndicaux CGT au CSEC auraient rendu un avis défavorable au projet s’ils avaient pu voter.