Le jeudi 26 septembre dernier une usine de type SEVESO a pris feu sur Rouen.
Compte tenu des risques sanitaires, la Préfecture a fermé les écoles et demandé aux 400 000 habitants de rester confinés dans un premier temps. Et les salariés COVEA n’ont pas pu rejoindre leur lieu de travail.
Si COVEA a bien tenu une cellule de crise pour suivre le dossier et si la direction a bien voulu communiquer auprès de ses salariés en leur indiquant qu’ils pouvaient rester chez eux, il n’en demeure pas moins qu’elle demande aujourd’hui la pose d’un CP ou une récupération des heures non effectuées !
Le problème sanitaire est relégué au second plan et le business reprend ses droits : la CGT est intervenue auprès de la direction pour leur demander de revenir sur leur décision.
S’il est acté que les pouvoirs publics n’ont pas été bons en terme de communication, nous espérons que la direction de Covéa entendra le message et sera attentive à cette situation spécifique tant en terme d’heures de travail que sur le problème de santé que cela peut soulever