Communiqué de presse de la CGT COVEA :
Alors que la crise sanitaire paralyse le pays et l’économie, il est une arme fatale pour le patronat qui poursuit les négociations et les projets de réorganisations tout en bafouant les droits de représentation du personnel.
Alors que 97 % des salariés se sont vus imposés le travail à distance total, la direction utilise et se retranche derrière l’accord du droit syndical (non signé par la CGT) qui interdit l’utilisation des outils professionnels (messagerie, skype…) à des fins de propagande syndicale.
Depuis des mois, les élus et représentants CGT ne peuvent plus ni informer ni consulter les salariés sur les projets de réorganisation, pourtant nombreux en 2020.
Pire encore, les collectifs en souffrance au travail, accentuée par l’isolement lié au télétravail, se voient refuser des réunions d’échange à distance avec les représentants du personnel.
En agissant de la sorte, la direction met à mal le droit fondamental des salariés à être représentés et entrave l’activité des organisations syndicales représentatives.
La CGT COVEA, tout comme la CGT dans son ensemble, demande depuis des mois la prise en compte du travail à distance dans l’activité syndicale.
Nous revendiquons la réouverture immédiate des négociations sur l’exercice du droit syndical et demandons à la direction de mettre en acte ses beaux discours sur le dialogue social, notamment sa volonté « de garantir et d’améliorer en permanence un dialogue social constructif fondé sur le respect mutuel et la loyauté […] (cf préambule accord du droit syndical) ».