Notre employeur nous a convoqués pour renégocier l’accord abondement. L’actuel prend fin au 31 décembre prochain. Il est donc urgent de prévoir 2024 et les années à venir.
Quel est le système actuel ?
Au niveau du PEG, il faut placer 2300 Euros pour bénéficier de 1000 Euros bruts d’abondement.
Au niveau du PERECOL, il faut placer 1300 Euros pour avoir 1000 Euros bruts d’abondement.
Que veulent nos directeurs ?
À partir de 2024, les conditions et montants d’abondement seront maintenus. Le nouvel accord portera sur une durée de deux ans au lieu de trois précédemment.
Par contre, et c’est le point qui fait débat, l’absentéisme collectif COVEA pour cause de maladie va devenir un objectif pour bénéficier de l’abondement complet ou proratisé.
- Si baisse du taux d’absentéisme en 2023 par rapport à 2022, maintien de l’abondement maximal.
- Si maintien ou augmentation de 2% de l’absentéisme, baisse de l’abondement à 950 Euros bruts pour chaque support de placement, PEG ou PERECOL.
- Si augmentation entre 2 et 4%, plafond à 900 Euros bruts.
- Si augmentation entre 4 et 6%, plafond à 850 Euros bruts.
- Si augmentation supérieure à 6%, plafond à 800 Euros bruts.
Ça tape dur
Cette disposition est une punition collective liée à une somme de maladies individuelles. D’un côté, on individualise la rémunération. De l’autre, on mutualise les sanctions. Et cela vient s’ajouter aux mesures liées à la P3CO.
Elle est symptomatique de la vision globale de notre employeur basée uniquement sur la sanction. Il n’est plus question de récompense, et encore moins de prévention. Ce n’est plus la carotte et le bâton. C’est le bâton et le bâton.
Nous qui voulions revendiquer 1000 Euros d’abondement pour 1000 Euros placés…
Il reste cependant une réunion. Nous savons par expérience que nos directeurs nous ont présenté le pire. Lors de la prochaine, nous aurons droit au mauvais…