Sans préjuger du succès des choix stratégiques effectués par le Groupe, les membres CGT du Comité de Groupe COVEA constatent une fois encore que les informations filtrent par la presse et que le rôle des Représentants du Personnel est réduit à un point dans un ordre du jour et ce, à postériori.
Pourquoi dès lors imposer un devoir de confidentialité aux élus si la direction a recours à la presse pour communiquer sur ses décisions stratégiques.
Nous avons dénoncé à plusieurs reprises cet état de fait, sans que nous puissions constater de changement quant à la méthode utilisée.
En peu de temps nous avons ainsi appris ;
- Qu’un accord avait été trouvé avec SCOR quant au conflit qui nous opposait,
- Qu’un éventuel accord se profilait avec AXA RE pour de la réassurance.
Nous souhaitons vivement que ce Comité soit l’occasion de faire le point sur les choix stratégiques et que nous soyons pleinement éclairés quant aux conséquences de l’ensemble de ces décisions. La présence quasi exceptionnelle dans notre instance de notre Président est l’opportunité de lui poser directement nos questions.
Dans un premier temps concernant la SCOR :
- Quelles sont les conséquences financières tant pour le Groupe que notre Président ?
- Quel est le montant exact de nos engagements auprès de la SCOR (achat de cessions de réassurance en Irlande)?
- Qu’en est-il de l’appel déposé suite à la décision du Tribunal de Commerce en 2020 ?
- Combien le groupe aura-t-il dépensé au total pour mener à mal cette opération de rachat ?
Dans un second temps concernant AXA RE :
- Y a-t-il réellement des échanges pour un éventuel achat ?
- Dans cette hypothèse, qui accompagne le Groupe dans ses démarches ? Nous avons entendu ou plutôt lu dans la presse que la banque Rothschild intervenait, cela peut-il être confirmé ?
Nous souhaitons également rappeler que toutes les décisions engagent le Groupe c’est-à -dire plus de 21000 salariés sur la France et que notre rôle d’élu ne peut se réduire à de simples lectures de comité de presse. Nous avons toutes et tous un devoir vis-à -vis de nos collègues et l’avenir de COVEA nous concerne toutes et tous.