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Fin de négociation QVCT – Pas de signature de la CGT

Fin des négociations sur la Qualité de Vie et les Conditions de Travail,
la CGT n’a pas signé l’accord.

Conditions de travail
Égalité Femmes-Hommes
Équilibre vie privée/vie pro.
Conditions de travail
Égalité Femmes-Hommes
Équilibre vie privée/vie pro.
Handicap
… sont autant de sujets essentiels pour chacun d’entre nous.
La CGT a toujours été très engagée sur ces thématiques qu’elle considère comme prioritaires.

NOTRE OBJECTIF POUR CES NÉGOCIATIONS

Dans un contexte où les salariés se plaignent de la dégradation de leurs conditions de travail (charge, rythme et environnement de travail), ces négociations étaient l’occasion d’améliorer concrètement leur quotidien.
La CGT s’est démenée pour relayer les préoccupations et les attentes des salariés.
Si quelques avancées ont été obtenues, elles ne concernent qu’un nombre très restreint de salariés, pour des situations très particulières et avec des modalités d’application parfois complexes.

Certains syndicats crieront victoire.
Pour la CGT, cet accord est très loin des réalités du travail chez COVEA.Il ne répond pas aux préoccupations de la plupart des salariés et ne changera rien dans notre quotidien. Il traduit aussi la volonté de la direction de ne pas traiter les problèmes à la source par la prévention, l’accompagnement et la concertation. Les conditions de travail ne sont visiblement pas une priorité pour la direction.

ENCORE UNE OCCASION RATÉE…

POURQUOI LA CGT N’A-T-ELLE SIGNÉ L’ACCORD ?

70 pages remplies de bonnes intentions sans vraiment aboutir à des mesures concrètes permettant d’améliorer réellement le quotidien de tous les salariés.

  • PÉNIBILITÉ Aucune prise en compte de la pénibilité des métiers
  • OUTILS DE PRÉVENTION Toujours inadaptés et donc inefficaces et un manque de moyens humain flagrant
  • POLITIQUE DE PRÉVENTION DES RISQUES MINIMALISTE Qui exclue la question essentielle de la charge de travail et qui induit un grand nombre d’inaptitudes dans la quasi-indifférence
  • SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL a Une volonté affirmée de la direction de se dédouaner de ses devoirs en faisant porter sur le salarié la responsabilité de sa santé et de sa sécurité au travail
  • DROIT D’EXPRESSION Réduit à quelques baromètres et enquêtes dépourvues de transparence au détriment de discussions entre collègues dans les entités de travail
  • DROIT À L’ERREUR Circonscrit à l’audace et à l’innovation
  • POUR LES SENIORS La seule préoccupation de l’entreprise est de faciliter leur départ et si possible à leurs frais. Aucune réflexion sur les conditions de travail des seniors du fait du report de l’âge de la retraite.
  • ENDOMÉTRIOSE Obligation d’être en statut RQTH ou en ALD pour bénéficier simplement de ce que prévoit la loi. Aucun jour de congés rémunéré supplémentaire pour aider les femmes à passer ce cap si ce n’est des jours de télétravail. Comme si le télétravail calmait la douleur…
  • PROCHES AIDANTS L’entreprise « offre » quelques jours supplémentaires mais les justificatifs et conditions à remplir sont tellement complexes que cela risque de ne concerner quasiment personne. De plus, il faudra avoir utilisés préalablement la quasi-totalité de ses CP.
  • ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES Rien de nouveau si ce n’est une ambition à la baisse des objectifs. Désormais l’entreprise se contente de « tendre vers un objectif » et non plus de l’atteindre.

ACCORD À MOINDRE COÛT, SANS AMBITION, AU PÉRIMÈTRE TROP LARGE.

PIRE ENCORE !!

L’accord prévoit des dispositions que nous estimons dangereuses pour les salariés :

ARTICLE 4.2.2.1 Dans le cadre d’un projet important ayant un impact sur les conditions de travail, les directions métiers pourront solliciter des salariés pour participer à une réflexion sur le sujet. Ces salariés devront alors « signer une clause de confidentialité sur les réflexions liées à la préparation du projet d’évolution ». Autrement dit, sous peine de sanctions, ils n’auront pas le droit de discuter avec leurs collègues, ni avec les élus, des projets qui les concernent directement. Ils ne bénéficieront pas non plus d’une protection à leur libre expression.

TÉLÉTRAVAIL PAR DÉFAUT Faute de vouloir accorder des congés rémunérés aux salariés rencontrant des difficultés (endométriose, IVG, proches aidants), COVEA préfère accorder des jours de télétravail, sans aménagement particulier, en sachant que cela ne concerne que ceux qui sont éligibles au télétravail…


20250129 TRACT fin de négo QVT

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