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[Tract] Négociation « QVCT » : encore un rendez-vous manqué !

Ces négociations obligatoires devaient aboutir à  un accord sur la Qualité de Vie et les Conditions de Travail (QVCT). Nous pensions donc naïvement qu’on y parlerait de… nos conditions de travail ! Mais à§a n’a pas été le cap choisi par la direction. Celle-ci considère que nous sommes déjà  dotés d’accords haut de gamme en la matière (statut commun, GPEC, télétravail…). Dès lors, pourquoi aller trop loin dans la démarche ?…

LES QUELQUES GESTES DE LA DIRECTION…

Certes, cet accord va apporter certaines avancées. Ainsi, un baromètre sur le bienêtre au travail va être créé. Mais personne ne sait ce qu’il contiendra ni à  quoi il
servira au final. Et nous ne savons même pas si les salariés auront une restitution des résultats.

à€ côté de à§a, il est prévu en théorie une aide à  un meilleur retour suite à  absence. La politique de prévention des risques est plus détaillée, tout comme la lutte contre les incivilités externes. Ceux qui utiliseront un moyen de déplacement durable pour se rendre au travail bénéficieront d’une indemnité. Mais ces avancées ne sont-elles pas finalement une suite de contraintes légales ? Malin, le patron qui se contente de lister ses obligations pour nous dire : « Avez-vous vu le bel accord que voilà  ? »…

Certes, les parents d’enfants handicapés bénéficient de deux jours de congés supplémentaires… sous certaines conditions bien encadrées. De même, un jour de congé est prévu pour accompagner sa conjointe en vue d’examens lors d’une PMA. Ces gestes vont dans le bon sens. Mais ils sont minimalistes tant par le gain pour les salariés que pour le nombre de salariés concernés.

UN GOà›T AMER…

Ces négociations ont été biaisées dès le début. Nous avions demandé au préalable un diagnostic de l’existant, mais nous n’avons pas été entendus. L’employeur n’a pas fait le moindre geste fort vers le plus grand nombre. La direction a refusé de parler de l’organisation, de la charge et des conditions de travail. Bref, de tout ce qui concerne notre quotidien et des mesures qui auraient pu l’améliorer.

Pire, nous pouvons craindre une accentuation des responsabilités des salariés. En gros, si vous en bavez au boulot, c’est avant tout votre faute. Mais certainement pas celle de la charge ou de l’organisation du travail. Ainsi, dans le cadre du droit à  la déconnexion, l’employeur ne s’impose aucune contrainte. C’est au salarié de se discipliner s’il veut bénéficier de ce droit.

Au final, cette « négociation » n’est qu’un énième rendez-vous raté.
Notre employeur aura encore une fois manqué d’audace.
Et c’est nous qui ferons les frais de sa frilosité.


Le tract “papier” : Tract QVCT

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