Après les propositions bien insuffisantes, faites par la direction le 8 décembre dernier, les syndicats de COVEA, réunis en intersyndicale ce 15 décembre, ont présenté d’une seule voix les
contre-propositions suivantes :
SALAIRES
TEMPS ET CONDITIONS DE TRAVAIL
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Les propositions salariales de la direction (voir plus bas) sont bien loin de compenser la perte de pouvoir d’achat subie par les salariés. Les propositions sur les conditions de travail sont très décevantes : pas de 3ème jour de télétravail, pas de test sur le télétravail dans les réseaux, pas d’assouplissement sur les règles de pose de congés en période scolaire. La direction se montre bien frileuse pour étendre le télétravail, pourtant fortement plébiscité par les salariés au regard de la dégradation de leurs conditions de travail.
La direction a refusé de poursuivre les négociations, fermant ainsi la porte au dialogue social.
COVEA a les moyens de faire mieux au regard de l’investissement des salariés.
Vous êtes 8 400 à avoir signé la pétition. Cette mobilisation est inédite chez COVEA.
Toutes les organisations syndicales représentatives appellent les salariés à faire grève les 6, 7 et 9 janvier 2023 pour obtenir de meilleures conditions de travail et des mesures salariales uniformes pour tous |
Les propositions de la direction : Salaires :
- 4 % d’Augmentations Générales pour les salariés touchant moins de 40 000 euros, sans plancher
- 2.5 % pour les salariés touchant entre 40 000 et 55 000 euros
- 2.1 % pour les + de 55 000 euros
Ces mesures seront appliquées au mois de mars 2023 avec effet rétroactif au 01 janvier 2023.
- Enveloppe de 1 % pour les Augmentations Individuelles
- Versement de la Prime de Partage de la Valeur de 1000 Euros en février 2023
- Prise en charge des frais de transports collectifs portés de 50 à 75 % à partir du 1/1/2023
- Versement d’une prime « transport » de 100 Euros pour 2023 (exception faite pour ceux bénéficiant déjà d’un dispositif comme chez Fidélia).
→ Ces 2 dispositifs « transports » peuvent être cumulés
L’absence de plancher sur les Augmentations Générales pénalise les salariés les moins rémunérés.
Par ailleurs, la baisse du taux d’augmentation à 2,5 %, de la tranche de 40 000 à 55 000 €, renforce le tassement, voire la perte continue de salaire pour les professions intermédiaires.
Reste la question de nos collègues des DROM qui ont subi une inflation record conduisant à un appauvrissement certain. Ils sont oubliés.
Le plancher est une mesure de justice sociale pour les plus bas salaires.
Et les conditions de travail ?
- Possibilité de moduler de 1 à 3 jours de télétravail par semaine dans un plafond de 9 jours par mois
- Augmentation de l’enveloppe de télétravail flexible portée de 80 à 90 jours, et de 40 à 45 jours
- Possibilité de reporter les jours de télétravail réguliers qui tombe un jour férié sous réserve de validation managériale
- Possibilité de télétravailler 5 samedis dans l’année sans piocher dans son enveloppe de télétravail
- Attribution de congés payés pendant l’utilisation de CET
Ces mesures sont insuffisantes au regard des attentes des salariés sur la question du télétravail. Certains métiers (notamment les réseaux commerciaux) restent encore privés de la possibilité de télétravailler malgré l’expérience Covid qui a démontré que cela était possible. Notre demande de test sur les horaires individualisés dans les centres de gestion, CCC et DCRC est tout à fait réaliste. Enfin, nous déplorons que la direction prive toujours les salariés des agences de deux jours (pleins) de repos consécutifs.
Les conditions de travail deviennent nocives chez COVEA avec le sous calibrage des effectifs dans certaines directions.
Il est urgent que la direction réagisse !
Le communiqué en version imprimable : COMMUNIQUE INTERSYNDICAL VersDef