cgt@covea.fr
  88, rue Saint-Lazare, 75009 Paris

NAO Salaires : Derez fait payer la note aux salariés

Les propositions finales de la direction de COVEA sont ridicules :
Pour les salaires inférieurs à  55 000 €uros
    • Augmentation collective : 0.4% au 1er janvier 2021  contre 1% l’année dernière
    • Augmentation individuelle : 0.6% au 1er mars 2021 contre 1,1% l’année dernière
    • Prime et gratification : 0.4% contre 0.2% l’année dernière 
Pour les salaires supérieurs à  55 000 €uros (salaire individualisé)
    • Augmentation individuelle : 1% au 1er mars 2021 contre 2,1% l’année dernière
    • Prime et gratification : 0.4% contre 0.2% l’année dernière

C’est tout !  En effet le contexte est « prudent et contraint ». 
Pour la CGT il est plutôt regardant et radin ! 
Rien sur les tickets restaurant, rien sur la prime vacance, rien sur un effet plancher enfin RIEN. Le « poids » des augmentations de cette année pèse « juste«  19.2 millions, dont 13 millions de récurrents.
Concrètement, cela représente 8 euros d’augmentation pour un salaire de 2000 uros
Il faut se rappeler que la seule prime gilets jaunes versée en 2020 aux salariés a représenté un montant de 20 millions alors qu’elle n’a été versée qu’à  ceux dont la rémunération (équivalent temps plein) était inférieure à  55 000 euros.  
Quelles augmentations et primes auront les membres de Direction de Covea D, 0.4% aussi ?
Au regard des sommes provisionnées pour les procès intentés à  Covea et à  notre PDG, au regard des fonds que notre PDG était prêt à  débourser pour s’offrir (enfin !) une société de réassurance pour 9 Milliards de dollars, la somme globale que cela représente est ridicule. 
La condamnation de Covea et de M DEREZ pèse « juste«  près de 20 millions   Soit plus que le montant total de nos augmentations cette année (19,2 millions).
En lien avec le nouvel accord GPEC dont les organisations syndicales  signataires vantent les mérites (CFE CGC, UNSa, CFDT et CFTC), ce sont au finale les salariés qui, par les économies réalisées sur les augmentations, vont financer les primes négociées pour leurs mobilités forcées ou leur licenciement. 
La CGT pense que l’accompagnement n’est pas la seule voix  possible : il est important de rappeler que ce sont les salariés qui créent la richesse et il est logique de la partager, tout en pensant naturellement à  l’investissement qui permet de garantir un emploi pérenne. Si toutes les entreprises agissent de la sorte, beaucoup d’entre nous iront pointer à  Pôle Emploi. Les salariés se sont investis en 2020 malgré des conditions de travail dégradées, et pour la direction, notre investissement sans faille est un dû qui n’a aucunement besoin d’être reconnu. On voit bien que cette dernière n’entend l’investissement qu’au travers d’acquisitions externes, coûteuses et souvent peu fiables.
La résignation n’est pas l’état d’esprit de la CGT ; nous continuerons à  revendiquer de réelles augmentations de  salaires pérennes et des conditions de travail décentes.  Rejoignez-nous, ensemble nous pouvons rétablir un rapport de force nécessaire, seul argument écouté par la Direction.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To top