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CSE Le Mans du 10 avril 2024 – avis sur la sensibilisation collective des futurs saisonniers de FIDELIA

Une fois encore, nous constatons la disparition d’un droit précieux pour les salariés, et dans le cas présent pour les saisonniers de Fidelia, le droit à une visite médicale d’embauche. Nous estimons que les jeunes travailleurs ont tout autant le droit que leurs ainés à une médecine du travail préventive.

La casse des conquis sociaux va de pair avec le démantèlement de la médecine du travail. Cela se traduit par une asphyxie de ses moyens en matière de prévention et au final un recul des droits des salariés à une médecine du travail qui les protège.

C’est bien de cela dont seront victimes les saisonniers de FIDELIA. En lieu et place de la visite médicale qui permet à chaque individu d’évoquer sa situation personnelle, les salariés suivront une présentation standard dans laquelle on leur expliquera ce qu’il faut faire ou ne pas faire.

Désormais, le salarié doit être « acteur » de sa santé et de sa sécurité au travail. Un slogan qui occulte la responsabilité légale pleine et entière de l’employeur dans la protection de la santé des salariés.

Le document qui nous est présenté n’est pas dénué d’utilité, mais il s’inscrit dans une démarche de pis-aller.

À ce sujet, nous nous étonnons que la question des chocs acoustiques soit traitée sous forme de lien alors même qu’une enseigne du groupe Covéa a été condamnée à la faute inexcusable de l’employeur sur ce sujet et qu’un nombre conséquent de collègues sont toujours victimes de faits similaires. Nous exigeons donc que le problème des chocs acoustiques soit, à minima, directement traitée dans le document

Le réglage des fauteuils tout comme le contrôle des câbles et le réglage des casques ou encore les exercices physiques ou oculaires qui sont préconisés dans le document nécessitent que l’on laisse aux salariés le temps nécessaire de le faire et ce, quel que soit le niveau de l’activité. Cela aussi doit être spécifié dans la présentation.

À la lecture du compte rendu de la CSSCTE du 26 mars, nous ne savons pas encore quel sera le dispositif final retenu en ce qui concerne les sites de Nantes et de Tours.

Les élus CGT estiment que d’autres solutions sont possibles que l’abandon pur et simple de la visite d’embauche pour les saisonniers.

La direction pourrait recruter un médecin du travail supplémentaire pour le périmètre parisien.

Par ailleurs, nous souhaitons que COVEA encourage les services de médecine inter-entreprise de Nantes et Tours à maintenir le dispositif de visites médical d’embauche pour les saisonniers.

Les élus CGT émettent un avis défavorable au principe de remplacer les visites médicales d’embauches par une sensibilisation collective des saisonniers.

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