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Un accord parlant de la qualité de vie au travail se devrait de parler de nos conditions de travail. Pour autant ce n’est pas le postulat choisi par l’entreprise puisque celle-ci considère que nous sommes d’ores et déjà  dotés d’accords de qualité et haut de gamme, et que dès lors il n’est pas utile pour eux d’aller trop loin dans la démarche.

Dès le début ces négociations ont été biaisées ; nous avions demandé en préalable un diagnostic de l’existant mais nous n’avons pas été entendus. Cet accord ne fait que lister les obligations légales de l’employeur sans le moindre geste fort à  l’attention du plus grand nombre des salariés et sans amélioration des accords existants.
La direction a refusé de parler de l’organisation, de la charge et des conditions de travail. Bref, de tout ce qui concerne le quotidien au travail et des mesures qu’elle aurait pu prendre pour l’améliorer.

Pire, l’accord nous pousse à  craindre une accentuation des responsabilités des salariés par rapport à  leur cadre de vie au travail. En gros, si vous en bavez au boulot, ce n’est que de votre faute mais certainement pas celle de la charge ou de l’organisation du travail. Au final, cette négociation n’est qu’un énième acte manqué qui n’apportera aux salariés que ce que la loi impose à  notre employeur.

La seule avancée vient de la mise en place de la loi LOM avec la prise en charge de frais engagés lors de l’utilisation d’un vélo et/ou de transports en commun. Mais là  encore Covea ne donne rien de plus que le légal.

Prochaine et dernière date de négociations le 2 février prochain

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