Mise à jour du 4 février 2020 :
NEGOCIATIONS EXPRESSES : 40 minutes chrono ….
Notre PDG est un homme HEU-REUX ! Un chiffre d’affaires en hausse de presque 3 %, un ratio de solvabilité qui dépasse les 400 %, et, comme cadeau bonus, les louanges de l’agence de notation Standard and Poor’s, qui relève la note de COVEA de « A+ » à « AA-».
Compte tenu de ce contexte, nous aurions pu naïvement nous attendre à ce que la Direction soit généreuse avec les salariés dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) sur les salaires.
Que nenni ! A l’issue de la 2ème réunion de négociation, voici les propositions ridicules qui ont été formulées :
- Pour les salariés dont la rémunération est inférieure à 55 000 Euros annuel :
- Enveloppe d’augmentation collective de 0,5 %
- Enveloppe d’augmentation individuelle de 0,6 %
- Pour les salariés dont la rémunération est supérieure à 55 000 Euros annuel :
- Enveloppe d’augmentation individuelle de 1,1 %
- Pour tous, une enveloppe de primes individuelles de 0.4%.
Une fois de plus, on nous propose des miettes, et l’on constate que le budget d’augmentation individuelle (qu’il conviendrait d’appeler « prime à la docilité »)
prend le pas sur le budget collectif. Comme d’habitude, on nous explique que cela vise à encourager la performance individuelle … Argument honteux, lorsque l’on sait que l’intégralité de la somme budgétée pour 2019 n’a pas été consommée !
Ainsi, environ un million d’euros de l’enveloppe dédiée aux augmentations individuelles n’a pas été distribuée aux salariés ! La direction nous a expliqué
qu’un problème « d’appropriation » du nouvel outil informatique destiné à la gestion des augmentations et primes accordées aux salariés, n’a pas permis la distribution de
l’intégralité de l’enveloppe. Le défaut d’appropriation en question aurait pu avoir pour conséquence le dépassement de budget. Mais bizarrement, à§a n’a pas été le cas…
La CGT aurait aimé, pour une fois, que la direction s’applique à elle-même ce qu’elle nous demande expressément au quotidien, à savoir la recherche de la surperformance en dépassant l’objectif fixé.
Cette situation est injuste et choquante, au regard des efforts croissants demandés aux salariés, de leurs attentes légitimes quant à l’évolution de leur salaire, mais aussi compte tenu des 15,2 milliards d’Euros de fonds propres dont dispose COVEA. Dans un contexte où le coût de la vie ne cesse d’augmenter, la CGT continuera de se battre pour l’augmentation des salaires et la réduction des inégalités.
Les premières propositions d’augmentation de la direction ont été ridicules, et nous maintenons nos revendications :
- Augmentation générale de 3 % avec un minimum annuel de 3000 € pour les classes 1 à 5 ;
- Budget spécifique pour réduire les écarts salariaux entre les hommes et les femmes ;
- Prime de vacances portée à 1800 € net ;
- Enveloppe des augmentations individuelles : 1,5% de la masse salariale ;
- Aucun salaire de cadres inférieur au PMSS (plafond mensuel Sécu) ;
- Rapport maximal de 1 à 20 entre le salaire le plus bas et le salaire le plus élevé chez COVEA (y compris COVEA D !) ;
- Pas d’individualisation de l’augmentation générale ;
- Indemnité kilométrique pour l’utilisation du vélo à hauteur de 0,30 € par km ;
- Indemnité kilométrique pour l’utilisation de la voiture pour les salariés dans l’impossibilité d’utiliser les transports en commun.
Vous avez été nombreux à nous interroger sur la prime « gilets jaunes ».
Le principe a été reconduit par le gouvernement cette année et les conditions qu’il a fixées pourraient en permettre le versement chez COVEA. Mais tout dépend du bon vouloir de la direction ; de plus, si elle reconduisait les dispositions prises l’année dernière, cette prime ne concernerait qu’une partie des salariés. Le versement d’une prime ponctuelle et aléatoire n’est pas la solution aux problèmes de pouvoir d’achat des salariés. Une augmentation est bien plus juste, et nous avons demandé à la place de cette prime une revalorisation pérenne des salaires.
S’ajoutent à cette situation les conséquences de toutes les réorganisations sur les conditions de travail et sur la santé des salariés, sans compter les suppressions de postes.
Dans ce contexte, l’ensemble des syndicats CGT COVEA appelle les salariés à se mettre en grève le lundi 3 février, veille de la dernière réunion NAO salaires.
Participez massivement à la grève !
La direction sera attentive aux taux de grévistes pour prendre en compte nos revendications.
Rassemblement :
- Chartres : Grève de 9h30 à 11h30 devant l’Espace Conseil du site de Proust
- Le Mans : devant le site Californie de 9h30 à 11h30
- Lyon : Grève de 9h30 à 11h30 en bas du bâtiment MMA
- Nantes : Grève de 10h à 12h devant le bâtiment de St Herblain (Le Sunset)
- Niort : devant Agora de 11H00 à 14H00
L’appel à la grève est de minimum 1h et couvre la matinée.