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Suite à  la mise à  jour du protocole national du Ministère du Travail, un Comité Social et Economique Central (CSEC) s’est déroulé le vendredi 4 septembre afin d’intégrer le port du masque obligatoire dans le Règlement Intérieur et mettre à  jour les Documents Uniques d’Evaluation des Risques de nos entreprises. Une nouvelle fois, le groupe, par la voix de son DRH, nous a démontré que la prévention et l’évaluation des risques n’étaient pas sa préoccupation. Alors que le protocole national met en avant les mesures de protection collectives, le groupe privilégie une mesure individuelle : le port du masque en permanence. La CGT dénonce l’absence de mesures adaptées.

Mesure phare de la DRH : le port du masque

Les constats :

  • Absence d’étude de risques du port du masque de faà§on continue alors que des salariés souffrent de maux de tête, allergies, gênes.
  • Refus de pauses supplémentaires alors que les médecins du travail contactés par la CGT ont confirmé cette nécessité.
  • Qualité des masques revue à  la baisse alors que désormais ils doivent être portés toute la journée y compris en zone verte.
  • Impact sur les conditions de travail, en particulier pour les collègues au téléphone.

LE TÉLÉTRAVAIL, Mesure collective Évidente et efficace

Le bon sens voudrait que le télétravail soit la première mesure de prévention afin d’alléger l’inconfort lié au masque et de réduire les déplacements des salariés pour limiter le risque de contamination. Covéa persiste à  laisser chaque direction métier décider de l’accès au télétravail et ne fait pas évoluer le dispositif de sortie du confinement de juin malgré la situation actuelle de la pandémie… sauf quand il s’agit de décider du retour sur site des salariés vulnérables ! (voir ci-dessous). Sachez également qu’en cas d’école fermée, la direction considère qu’il ne lui appartient pas d’y pallier et ne proposera pas de télétravail si le salarié est rattaché à  une direction qui n’est pas éligible à  ce dispositif.

SALARIÉS VULNERABLES : un Retour sur site incomprÉhensible

Sous prétexte d’un décret qui fixe la fin du chômage partiel pour les salariés vulnérables et redéfinit les critères de vulnérabilité, Covéa fait revenir sur site l’ensemble des collègues alors que rien n’empêche le maintien en télétravail sur la base du volontariat.

L’argument de la direction manque de « sincérité » : ces salariés seraient coupés du collectif de leur équipe depuis trop longtemps avec les risques psychologiques que cela implique. Par contre les renvoyer sur site brutalement sans accompagnement ne semble pas gêner la Direction ! Le retour sur site est prévu au plus tard le 14 septembre à  la discrétion de chaque manager.

Une fois de plus, notre groupe soi-disant mutualiste se décharge de sa responsabilité sur les salariés. La rentabilité prend encore le pas sur la solidarité. Il nous appartenait déjà  d’être acteur de notre « employabilité », il nous faut maintenant être acteur de notre santé au travail ! La CGT reste plus que jamais à  l’écoute des problèmes auxquels vous seriez confrontés. N’hésitez pas à  nous contacter pour nous faire remonter toute situation difficile ou conflictuelle.

 

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