* Déclaration des élus CGT au CSEE Levallois du 11 mars 2024
Erosion de l’ordre du jour
Nous partageons certainement avec une partie des élus d’autres organisations syndicales le constat d’une érosion critique, constante et dommageable de l’ordre du jour.
Cet affaiblissement du dialogue social de notre mutuelle ne peut que nuire aux salariés en ne servant que la direction.
La responsabilité de cet affaiblissement est à mettre au passif exclusif de la présidence de notre commission ainsi que du secrétariat de ladite commission complice de ce démontage patient et méthodique.
La présidence et le secrétariat se retrancheront derrière la responsabilité qui leur est déléguée d’établir l’ordre du jour. La ficelle est cependant bien épaisse et le paravent fallacieux.
Fallacieux car disposer de la responsabilité de l’ordre du jour ne prédispose pas et n’autorise nullement à être péremptoire s’agissant des questions qui selon les organisations syndicales font sens pour assurer leurs missions sociale et économique.
Fallacieux car disposer de la responsabilité de l’ordre du jour ne permet évidemment pas de se soustraire à des consultations obligatoires, bien au contraire.
Notons que le déni de notre institution est tel que notre directeur général est plus rare en ces lieux que les édelweiss au Sahara.
Il doit pourtant trouver la place adéquate puisque les statuts de notre mutuelle ont spécifiquement été modifiés en mars 2021 étendant l’âge maximum du DG de 66 à 70 ans pour lui permettre de poursuivre son activité de directeur général. (Pour celle et ceux qui tenterai de décompte cela nous amène à fin 2025 début 2026).
Nous pouvons tenter d’identifier le but d’une telle attaque de nos missions.
Il y certainement là une conséquence de la concentration des pouvoirs opérée par la direction générale du groupe et de la SGAM et dont ce sont plusieurs fois émus les institutions de tutelles.
Il y a aussi une volonté d’écarter toute contestation en avantageant une organisation syndicale au dépend des autres quitte à pour certaines leur donner l’impression d’un partenariat qui soyons en sûr ne visera qu’à mieux les éteindre pas la suite.
Il y a aussi une vision dogmatique alignée avec la politique gouvernementale qui vise à affaiblir le poids des salariés en affaiblissant le poids de leurs syndicats en commençant méthodiquement par les instances les plus réduites.
Concrètement et nous nous adressons aux élu.e.s qui porte encore en eux la fibre de la défense des salariés et une affection pour notre mutuelle. Etes-vous aujourd’hui en pleine conscience satisfait de cette situation ?
Pensez-vous aujourd’hui qu’une telle dérive sert vos organisations syndicales pour le bien de notre mutuelle de nos sociétaires et bien sûr de nos collègues GMF ?
Ne pensez-vous pas qu’il y a là un marché de dupes en vous laissant croire, par votre présence en CSEC délivré presque comme une faveur, que vous pouvez encore travailler pour les salariés GMF dans une instance qui est totalement déconnectée de leur activité ?
Vous aurez certainement compris notre position sur le sujet et soyez assurés que nous travaillons à la CGT à défendre nos prérogatives pour la défense des salariés.
Malgré un passif pourtant difficile eu égard à la discrimination que nous subissons du fait de l’ensemble des organisations présentes dans notre CSEE. Nous invitons bien entendu lesdites organisations qui finalement partageraient ces valeurs à rejoindre nos efforts visant à l’instauration d’un vrai dialogue sociale loin du simulacre actuel et ce pour le bénéfice de notre Mutuelle et ses salariés qui sont notre priorité.