cgt@covea.fr
  88, rue Saint-Lazare, 75009 Paris

Déclaration CGT en CSEE du 22 mars 2023 – conflit d’intérêt et anti-corruption

 

Déclaration CGT en CSEE du 22 mars 2023
Déclaration conflit d’intérêt et anti-corruption

La direction du groupe se répandait de nouveau mi-mars en communication par la voie de Mme Vautrain directrice de la conformité pour nous assurer de tous ses efforts pour garantir une probité sans faute dans la tenue des affaires de nos mutuelles.

Comme à son habitude, plus la direction communique sur un sujet, plus nous devons constater que, de façon inversement proportionnelle, la réalité est à des lieux des engagements affichés.

Nous pourrons prendre pour exemple, cruel s’il en est, l’étalage de bons sentiments et d’engagements pour le handicap qui ne parvient pas à masquer les absences de reclassement pour les personnels handicapé et leur éviction quasi systématique de l’entreprise.

Ainsi, loin d’informer, la pléthorique communication n’a pour d’autres usages que de créer un écran d’une fumeuse fumée destinée à masquer les manquements et dérives. Ignorant ainsi au passage et royalement les chartes et livre des procédures du groupe qui sont aussi réduits à de simples communications malgré le travail amont réalisé pour les établir.

Revenons à la communication de Mme Vautrain et confrontons là à la réalité.

  •  Nous avons en CSEE des 13 et 14 avril 2022 mis le doigt sur ce que nous pouvons qualifier de conflit d’intérêt.

Face au refus de débat de notre instance et jouant le jeu de l’entreprise, nous avons adressé ce point à la conformité et plus particulièrement à l’équipe traitant de l’éthique des affaires.

Résultat, l’équipe éthique des affaires aura, confirmant nos soupçons, émis un avis à destination de la direction concernée.

Constatant après plusieurs mois et à défaut d’autres informations que le conflit d’intérêt semblait perdurer, nous avons de nouveau contacté l’équipe éthique des affaires qui cette foi indiquera être au bout de la démarche qui lui est assignée.

Faisant preuve de bonne volonté nous vous avons sollicité en CSEE de janvier 2023 pour disposer des appels d’offres et document pouvant nous rassurer sur le fond d’agissant du traitement de ce dossier.

Nous avons alors fait face à une fin de non-recevoir.

Cela aura eu pour vertu de nous permettre de mesurer l’engagement de nos collègues mais aussi et surtout les limites qui leurs sont imposées.

Est-ce tout ? Certes non !

  • Nous avons à plusieurs reprises porté question pour disposer en séance de la liste des administrateurs de la GMF.

La question aura été refusée.

Il ne s’agissait pourtant pas là d’un caprice mais d’une interrogation portant sur l’identification dans nos environnements de noms que notre direction ne serait ignorer et qui semblent pourtant ne disposer d’aucun mandat.

Pourquoi vouloir les cacher ?

  • Nous avons porté question pour disposer en séance de la liste des personnels de groupement employeur mis à disposition de la GMF.

La question nous aura été refusée.

Il ne s’agissait toujours pas d’un caprice car nous avons dans les faits relevé des manquements sur des documents rendus obligatoire pas le code du travail et qui devrait permettre cette identification.

Pourquoi vouloir les cacher ?

  • Nous avons porté question pour disposer des sommes versées par la GMF au groupement employeur.

La question nous aura été refusée et pourtant le CSEE est fondée à disposer de ces indicateurs qui permettent un suivie de l’activité économique et sociale de notre mutuelle.

Pourquoi vouloir les cacher ?

Conscient des contraintes portées par nos collègues de la conformité, constatant le refus de dialogue via des fins de non-recevoir, voire d’obstruction faite en ces lieux, il nous faut envisager d’avancer sur ces points de toute autre manière.

Ainsi plagiant une parole politique conforme à nos habitudes, il nous faut dire ce que nous ferons et faire ce que nous disons.

La CGT est attachée au service public et à l’indépendance de ce dernier.
C’est donc vers ces services que nous nous tournerons.

Nous allons de fait solliciter l’avis de l’AFA, Agence Française Anti-corruption sur ces sujets en leur présentant nos doutes accompagnés des pièces disponibles.

Nous espérons ainsi face à une absence patente de dialogue sociale et plus simplement de souhait de transparence depuis le plus haut sommet du groupe et disposer enfin d’une vision claire de points pour le moins critiques.

Cela ne nous limitant pas dans toutes communications publiques qui semblerait pertinentes et propres à être entendues.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To top