France Assureurs (Branche des sociétés d’assurance), après de longues tergiversations, a fini par mettre fin à l’action sociale auprès des salarié-e-s et retraité-e-s de l’assurance.
Le 1ᵉʳ janvier 2026, l’année commencera par une nouvelle régression sociale au sein de la branche.
Le fonds, mis en place en 1995, n’a jamais été approvisionné. Dès l’origine, la CGT avait alerté la branche de cette situation qui ne pouvait pas perdurer.
Aujourd’hui, devant la diminution du fonds, France Assureurs a proposé aux organisations syndicales de signer un accord qui entérine la disparition de la Crepsa Action Sociale dans les deux ans.
La CGT n’a pas voulu signer cet accord et revendique une nouvelle fois que ce fonds ne disparaisse pas et soit alimenté par les compagnies d’assurances.
Pour fonctionner, ce fonds a besoin de 3 millions d’euros par an. Ces sommes à verser sont une goutte d’eau parmi les profits réalisés par les assureurs.
Sans cet abondement, c’est la fin de l’action sociale destinée aux salarié-e-s, notamment les jeunes en alternance et aux retraité-e-s aux revenus les plus bas.
Si, comme nous le revendiquons, les salaires dans la profession étaient plus élevés (et donc les pensions), cette action sociale ne serait probablement pas nécessaire.
Ça n’est pas le cas aujourd’hui !
La demande concernant l’action sociale a même progressé de près de 4 % de 2022 à 2023.
C’est aussi bientôt la fin pour un certain nombre de salarié-e-s de B2V gérant cette action sociale.
France Assureurs nous renvoie vers les entreprises où seraient mises en place des actions sociales.
Or, nous savons que c’est faux, car très peu d’assureurs l’ont fait.
France Assureurs nous renvoie aussi vers l’action sociale de la retraite complémentaire AGIRC ARCCO qui n’a pas les mêmes axes d’intervention.
Une fois de plus, la branche démontre son inefficacité et son manque de volonté avec l’approbation de certaines organisations syndicales (souvent les mêmes !!).
Pour la CGT, l’histoire n’est pas finie. Nous devons arriver par tout moyen à faire changer d’avis la branche pour mettre en place un dispositif d’action sociale.